Rikka Ayasaki est née à Tokyo. Maître de cérémonie du thé (Ecole Omoté-Senké), reporter.
Sélectionnée au Salon d’Automne, des Artistes Français, du Dessin et de la Peinture à l’Eau, Rikka Ayasaki étudie l’art du sumi-é dans l’atelier du maître Shögaku Suzuki, Tokyo.
L’art du sumi-é est une forme de peinture à l’encre, développée en Chine sous la dynastie des Song (960-1279), à partir de la pratique de la calligraphie chinoise et japonaise.
Introduit au Japon au milieu du 14 ème siècle par des moines bouddhistes, il atteint son apogée à la période Muromachi (1328-1573).
La peinture sumi-é utilise comme la calligraphie chinoise le pinceau et seulement l’encre noire et toutes ses nuances de gris. Quelquefois une touche de vert, rouge ou bleu viendra embellir le dessin.
L’art du sumi-é est une méditation et une réflexion avant le dessin, dans la préparation des matériaux. Les premiers motifs sont la libellule, le camélia, le bambou, le prunier et la fleur de chrysanthème.