La Fédération Nationale de la Culture Française octroie à Alain Cojan la « Toile d’Or 2013 » pour son oeuvre « Reflets »
Né dans le nord, Alain Cojan se passionne dès l’âge de 7 ans pour la peinture, en fréquentant l’atelier du peintre Romano.
Il participe à un premier salon de peinture à Lyon en 1962, et en 1967 rencontre le peintre Robert Godelier. La même année il devient sociétaire de l’Atelier Duhem et suit les cours de Jean Gaudin.
Alain Cojan suggère dans les paysages qu’il affectionne une poétique atmosphère dans une pâte généreuse et contrôlée. Il ne peint pas exactement un paysage mais la sensation qu’il éprouve devant un paysage.
Dans certaines toiles, l’oeil est tout de suite attiré par la puissance du mouvement des eaux, la représentation des reliefs accidentés sur lesquels se jettent les vagues déferlantes et les vents marins. Peintre du large, on entend le roulement des galets et le va et vient des marées dans ses toiles du Morbihan, du Finistère et des Côtes d’Armor. Il joue entre terre et mer la gamme des bleus puissants, profonds, outremer, indigo, turquoise.
Dans ses paysages de Provence, tout l’éclat de son art se révèle dans une profusion de teintes chaudes, ocre rose et jaune, ors et carmins, sous un ciel bleu azur qui fleure bon la myrte, l’olive et le romarin. C’est aussi un havre de paix où seuls murmurent le mistral, le chant des cigales et dans le lointain le son rassurant d’une cloche ou d’un troupeau de chèvres au pâturage.
Quelques natures mortes aux camélias et aux poires Conférence se déclinent dans des tonalités de blanc immaculé, mauve, rose et jaune.
Alain Cojan a réalisé de nombreuses expositions en France et à l’étranger.