D’origine italienne et américaine, Francesca est une artiste libre qui définit son travail ainsi : « Peindre et donner du contour à ce qui fait qu’un Être n’en est pas un autre, à ce qui fait qu’un peuple, une civilisation, vit, s’agite, se débat, évolue ; à ce qui donne du sens à notre vie ».
L’humain la fascine, dans ses forces et dans ses faiblesses, dans sa diversité, et dans ce qu’il crée.
Parmi certaines de ses sculptures au style primitif proche des Inuits ou de la Préhistoire, on trouve des femmes aux hanches galbées, une autre tenant un bébé contre l’épaule ; des corps de femmes aux rondeurs épurées pour exprimer sentiments et sensorialité.
C’est l’œuvre et le cheminement jusqu’à sa conception qu’il lui plaît de vous présenter. Vous faire partager aujourd’hui le déroulement des étapes successives jusqu’à l’œuvre, c’est vous parler de cette jouissance égoïste que chacune d’entre elles apporte : le déclic du thème à traiter, le choix du support, le croquis à crayonner à la hâte, presque nerveusement, pour ne pas l’oublier, sur un coin de table, puis préparer le modèle en argile ou sur toile, s’il s’agit de peinture ; ou enfin sculpter dans le bloc. Elle peint comme elle taille et, lorsqu’elle sculpte, qu’elle parte d’un rien, ou qu’elle parte d’un tout, c’est à chaque fois une délectation. Elle ne vous parlera pas des reconnaissances passées, considérant toujours que le meilleur est devant nous.
Son slogan : « Toute œuvre artistique se métamorphose dans la rencontre et s’enrichit du regard de chacun » ; n’en est-il pas de même pour les humains ?